Cote, valeur et prix en philatélie
= article-brouillon pour clarifier ma pensée =
= article-brouillon pour clarifier ma pensée =
(Méditation sur les prix et les cotes)
La demande pour ces timbres est faible ou est nulle. L’offre est surabondante. Et les commerçants peuvent en obtenir autant qu’ils veulent par d’autres circuits plus avantageux que l’achat aux particuliers (et donc moins traumatisants pour les collectionneurs).
De belles oblitérations pour une collection d’oblitérés.
Une gomme intacte pour les neufs (à partir de 1940/1960) selon les pays.
Pour les petits timbres (jusqu’à 10€), entre particuliers, ils serait bon de s’en tenir au cinquième (20% de la cote)
Les particuliers n’ont ni les charges, ni les impôts des négociants…
Remarques trouvées sur le Net :
Les particuliers n’ont ni les charges, ni les impôts des négociants…
= la qualité de la pièce
= la rareté de la pièce proposée. Si le vendeur possède dans ses albums un stock important de la même pièce, il acceptera plus facilement de vendre en dessous de la cote.
= la passion du collectionneur qui est souvent prêt à faire des folies pour compléter sa collection.
= la marge du vendeur
= la capacité à négocier du vendeur et de l'acheteur.
= la somme qu'est prêt à dépenser le collectionneur. Plus la valeur de la pièce est grande, plus la remise est importante.
= la santé du marché philatélique (actuellement en crise)
Ainsi, les pièces achetées seront rarement payées à la cote. Et cela d'autant plus qu'une pièce ne cote pas la même chose suivant le catalogue que l'on utilise. Exemple : tel timbre est coté 60 euros chez YVERT, mais seulement 50 euros chez Cérès. Par contre, la remise consentie sur la cote YVERT sera sensiblement plus élevée que sur la cote donnée par le CERES. Pourquoi une telle différence ? Explication : le catalogue CERES cote au plus près des prix pratiqués sur le marché.
Une remarque avant de terminer : le philatéliste, au cours de sa vie de collectionneur, occupera souvent la position de vendeur.
Remarques trouvées sur le site de la CNEP
Même si un timbre parfait est l’idéal, les négociants et la presse doivent mener une campagne permanente de dédiabolisation de la charnière et de certains 2ème choix ( nombreux exemples doivent appuyer cette campagne).
La vente au prix de gros doit être réservée exclusivement aux négociants entre eux et ne doit pas être appliquée aux particuliers.
En aucun cas des timbres sous faciale ne peuvent être affichés dans une vitrine ou annoncés dans une vente à prix nets.
La vente au prix de gros doit être réservée exclusivement aux négociants entre eux et ne doit pas être appliquée aux particuliers.
En aucun cas des timbres sous faciale ne peuvent être affichés dans une vitrine ou annoncés dans une vente à prix nets.
Et je trouve ce lien bien documenté qui donne des indications chiffrées intéressantes:
http://faqphilatelie.lautre.net/Que-vaut-ma-collection-4-Cote-et.html
http://faqphilatelie.lautre.net/Que-vaut-ma-collection-4-Cote-et.html
On y lit entre autres, ceci:
"Lorsqu’il s’agit de vendre un timbre ou une série à la pièce, si sa cote est d’un niveau suffisant (supérieure à 100 euros), le vendeur doit s’attendre à accorder une remise au minimum des deux-tiers et le plus souvent des trois-quarts par rapport à la cote.
Ainsi, un timbre ayant une cote de 100 euros pourra trouver acheteur aux alentours de 30 euros.
Pour les timbres dont la cote unitaire est comprise entre 10 et 100 euros, la remise à consentir peut aller jusqu’à 90% de la cote.
Le marché pour l’achat à l’unité des timbres cotant moins de 10 euros est quasiment inexistant, sauf au sein des clubs de collectionneurs. On y rencontre des vendeurs qui possèdent ces timbres courants par dizaines, c’est dire si la concurrence est rude."
voyez l'ensemble de l'article.....
Dans wikipedia, à l’article "catalogue de timbres-poste", on lit ceci :
La formation des cotes
Depuis longtemps, les revues philatéliques ont publié des réactions de collectionneurs étonnés de voir des marchands de timbres vendre leur marchandise en clamant des prix tant de pour cent en dessous de la cote de tel catalogue. Si certains collectionneurs pensent faire une bonne affaire, d'autres se soucient de savoir à quel prix, plus bas, le marchand va leur racheter leur collection.La cote exprimée par les catalogues concernent les timbres en bon état et correspondent, en temps normal, aux prix de vente de détail pratiqués par les marchands. Le prix d'achat des mêmes marchands est nécessairement inférieur, car ils doivent pour survivre tirer un bénéfice de leur revente ultérieure des timbres achetés, et au surplus ne parviennent pas toujours à tous les revendre. La réduction doit normalement être plus grande encore, en cas d'achat en bloc d'une collection, et plus encore en cas d'achat d'un lot de timbres en vrac. Dans les transactions entre collectionneurs, les ventes au-dessous de la cote ont toujours été la règle, puisqu'ils n'avaient pas les mêmes charges que les négociants.
Mais la crise actuelle ne constitue pas un « temps normal » pour la philatélie. Bien des collectionneurs ont dû limiter leurs achats, tandis que d'autres, dépourvus d'emploi, devaient vendre leurs timbres. De ce fait l'afflux de timbres rares ou recherchés est devenu plus grand qu'à l'ordinaire dans les ventes où les Pont du Gard neufs sont proposé au tiers. Mais cela n'est pas un fait nouveau, et l'on avait vu dans la grande crise des années 1929-30 les timbres de
La variation des cotes au fil des décennies évolue énormément, en fonction de deux facteurs :
- la demande : sans celle-ci aucun objet n'a de valeur. Un objet, même rare, s'il n'intéresse personne, est sans valeur. Mais en philatélie la demande n'est pas constante, et varie selon les pays, selon les catégories de timbres, et selon les modes qui sont changeantes.
- la rareté ou l'offre : plus le nombre d'exemplaires d'un timbre est réduit, moins il sera accessible à tous les collectionneurs concernés. Il n'y en aura pas pour tout le monde et ceux qui le voudront devront le payer plus cher que les timbres disponibles n'importe où. Ainsi la connaissance de la rareté de certains timbres devient-elle, à son tour, un stimulant de la demande.
- Un autre facteur, actuellement subsidiaire, de la croissance des cotes est l'inflation. C'est ainsi que dans les années 1940 et 1950 les hausses se manifestaient lors de la parution de chaque catalogue, ce qui satisfaisait vivement la majorité des philatélistes, bien que cette hausse n'ait été, pour une grande part, qu'apparente.
La critique permanente des cotes
Il arrive que les éditeurs expliquent en introduction à leurs catalogues comment sont établies leurs cotes et comment évaluer sommairement un objet philatélique. Mais, quoi qu'ils écrivent, de nombreuses critiques se manifestent presque fatalement, lors de la sortie de chaque nouvelle édition des catalogues :En effet, si dans la presse philatélique, des articles et des chroniques se basent sur l'évolution des cotes de certains timbres pour tenter de voir s'ils constituent ou non un placement intéressant, il arrive régulièrement, dans les mêmes titres, que les cotations de catalogues soient critiquées. Les critiques de ces revues ne font, en réalité, que refléter l'attitude de tous les collectionneurs ou négociants se prévalant, à tort ou à raison, d'une certaine expérience, et qui ont de tout temps critiqué les nouvelles cotes. Ces critiques sont souvent divergentes, la plupart des philatélistes ayant tendance à surestimer les timbres qu'ils possèdent et à juger au contraire trop élevées les cotes des timbres qui leur manquent. (Si on faisait voter les collectionneurs sur les cotes, il serait à craindre que les valeurs les plus élevées soit attribuées aux timbres possédés par la majorité des votants, tandis que les timbres les plus rares, ceux que pratiquement personne ne possède, risqueraient de voir leurs estimations tendre vers 0).
Pourtant les cotes, si critiquées qu'elles soient, n'en ont pas moins toujours constitué les seules bases de discussion communes pour les transactions entre philatélistes. Ces cotes restent donc pour eux une inévitable valeur de référence, quitte à y déroger plus ou moins largement, à l'occasion de telle ou telle vente ou échange.
Une série intéressante d'articles sur ce sujet dans "Philatélie populaire:
http://www.philatelie-populaire.com/spip.php?article182
5 commentaires:
j ai 11ans et vous pouvez me dire ou je peux achete une pince un classeur a bandes une loupe
PS:désolée pour les fautes
Article très intéressant d'un spécialiste qui semble très compétent. J'ai abandonné la collection de timbres en 1993 après avoir à peu près complété ma collection depuis 1945 sans rentrer dans les détails... pour consacrer mes loisirs à la peinture et à la musique. J'ai cependant appris énormément grâce à la philatélie, mais c'est un passe-temps qui coûte cher et qui, apparemment, n'a rien de rentable. (Je suis effaré de voir le faible prix auquel on vend les années complètes premier choix)...
A vrai dire je n'ai jamais rien vendu mais je suis quand même déçu de voir que vingt ans après une collection bien tenue comme la mienne a si peu de valeur.
Ceci dit n'oublions pas que le plaisir de la philatélie est aussi dans la contemplation (et éventuellement la possession) de ces petites vignettes parfois bien jolies...
Bonjour, j' ai les collections de timbres de mon grand père et de mon père (plus de 25 albums ): dès que j' ai compris que les cotes des catalogues devaient être divisées par 3, 4 et plus, je les garderais définitivement pour valeurs sentimentales .Par contre ce que j' observe est que les numismates n' ont pas aujourd' hui ce problème avec la forte augmentation des métaux précieux : or,argent et même cuivre .Le papier, comme le fiduciaire, restera toujours du papier, imprimable à volonté, et de ce fait incontrôlable .Désolé de ces remarques mesquines, mais c' est comme ça .
J'ai des timbres de mon grand père très anciens qui datent de 1870 et sont originaires des Etats Unis .
J'aimerai savoir si un spécialiste ou collectionneur pourraient m'en dire davantage sur la valeur de ces timbres
ZBonjour,
Comme Président du Cercle philatélique et numismatique Hollerich-Bonnevoie, je vous invite à participer à notre grande bourse multi-collections à Luxembourg-Ville.
Où? A Luxembourg-Limpertsberg Hall Victor Hugo 60, Avenue Victor Hugo L-1750 Luxembourg
Quand? 25 septembre de 8 à 17h
Possibilités de stationnement à côté du Hall et au Parking nommé Glacis.
Informations et Réservations sous: +352 691 83 49 26 Courriel: mommo@pt.lu
Coordonnées: 49,62 N 6,12 E
Entrée: 2€
+ 2500 m2 d’exposition!
Meilleures salutations,
Maurice Kirsch
Enregistrer un commentaire