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Chute de mur : un de perdu, dix de retrouvé
Nous célébrons actuellement la chute du mur de Berlin. Moment d’intense émotion, de fol espoir. Et cruelle désillusion de voir le résultat : les occidentaux avides de mettre la main sur de nouveaux marchés, l’empressement des anciens bureaucrates et de leurs successeurs à se convertir à l’économie de casino.
Ce que l’ivresse de ce soir de novembre cachait mal, c’est la rapidité avec laquelle le capitalisme allait ériger de nouveaux murs, réels ou virtuels, creusant partout les inégalités entre les humains, mis en concurrence généralisée.
Alors qu’on a beaucoup parlé du « village global », jamais la planète n’a été autant hérissée de barrières. Entre les Etats-Unis et le Mexique, l’Israël et la Palestine, le Bostwana et le Zimbabwe, la Chine et la Corée du Nord, pour n’en citer que quelques uns. Sans oublier les enclaves européennes de Ceuta et de Melilla destinées à rassurer les protégés de Sarkozy et Hortefeux.
Plus que jamais, l’heure est à faire tomber tous les murs, solides, virtuels, imaginaires. Jusque dans nos têtes.
Pour se dire que vraiment un autre monde est urgent !
(de la part d'un ami de Christian Darceaux, des AMD de Bobo-Dioulasso)
Pour illustrer cet évènement, vous pouvez aller voir:
http://jacqueslacourbf.blogspot.com/2009/01/reunification-allemande-9-novembre-1989.html
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